“Dirty theory is a reminder that theories are good for nothing unless they are bound up with the muck of mundane relations on the ground, with the kind of environmental things that are increasingly at stake today, that were at stake yesterday too, and that certainly will be at stake tomorrow. Make a mud map, find your way through the dirt. The temporalities of dirt take us all the way up from property rights to a call for the commons and a return to practices of communing, getting dirty together.” (Frichot, 2019 ; 11)

Sasha accueille une journée d’étude (qui se déroulera principalement en anglais) autour de l’ouvrage Dirty Theory et de son autrice Hélène Frichot, le lundi 22 septembre 2025, sur le site Flagey de l’ULB. Professeure d’architecture et de philosophie à la Melbourne School of Design en Australie, Hélène Frichot mêle méthodologies créatives et études critiques. De ses recherches naissent des concepts-outils en lien avec les humanités environnementales, les feminist studies, les posthumanités ou encore les théories de l’affect. Dans l’ouvrage Dirty Theory, que nous vous proposons de lire ensemble, c’est depuis la saleté, sa place et les relations que nous y entretenons – notamment à travers la maintenance, les questions féministes et décoloniales, ou encore de l’effet des gossips sur les structures de pouvoir, qu’Hélène Frichot nous propose de réfléchir.

Cette journée d’étude est organisée par Pauline Dubois (Sasha), Eugénie Floret (Sasha et Gerphau), Marine Beuerle (AAU Cresson) et Florence Taché (Gerphau), avec la collaboration de Céline Bodart (Gerphau et URA) et Pauline Lefebvre (Sasha). La conférence du soir est co-organisée par les Ateliers Nocturnes.