Jean-Didier Bergilez (*1974, Bruxelles) est licencié en philologie romane, agrégé et architecte. Il enseigne à la faculté d’architecture La Cambre Horta de l’ULB / ISA-La Cambre (Bruxelles) depuis 2002, y coordonne depuis 2007 le Laboratoire d’Histoire, Théorie et Critique et, depuis 2011, hortence, laboratoire de recherche en Histoire, Théorie et Critique de la faculté. Il a fondé en 2004, avec Thibaut Rome et Michel Lefèvre, le bureau Label Architecture qui représenta la Belgique à la Xe Biennale internationale d’architecture de Venise (2006), avec le projet intitulé La Beauté de l’ordinaire. Comment je me suis disputé avec mon voisin. Depuis 2005, il est membre de A16 (Bruxelles), plateforme éditoriale pour la réflexion architecturale en Belgique ; membre du comité de rédaction des revues Criticat, CLARA (2012-2013) et SEXTANT (2013-). Il a entre autres publié les ouvrages Dithyrambes. (Re)Nouveaux Plaisirs d’Architecture #3 (CIVA/ULB, 2013), Architecture et réflexivité. Une discipline en régime d’incertitude (avec S. Guisse, M.C. Guyaux, La Lettre volée, 2008), Collection d’architectures (avec M.C. Guyaux, V. Patteeuw, A16/CWB, 2007), De la participation urbaine. Le cas Flagey (avec T. Bouhassoun, G. Grulois, I. Lund, La Lettre Volée, 2005), ou la collection Jeunes Architectures (avec V.Brunetta, V. Patteeuw, M.C. Guyaux, CIVA/A16, 2005-2010). Il collabore avec différentes revues comme critique ou chroniqueur. Ses recherches portent entre autres sur l’architecture contemporaine belge, les théories et épistémologies architecturales (XX-XXIe), les médiations et « ce que les Gender Studies font à l’architecture ». Dans ce cadre, il mène actuellement une recherche doctorale intitulée « Dispositifs spatiaux pour sexualités parias. Cartographie d’une planète libertine ».